Dès 1760, les jardins Renaissance furent redessinés par le chanoine prévôt Guillaume de Beaufort-Spontin en style classique invitant à la méditation. Ils dégagent une atmosphère envoûtante dans le cadre du parterre à l' ombre du quinconce de tilleuls du chant paisible des fontaines et du parfum des orangers, dont la plupart proviennent de la cour de Lorraine et approchent des 350 ans.
En hiver, ces arbres sont gardés dans les plus vieilles orangeries des Pays Bas.
A partir de 1770, Philippe, frère cadet de Guillaume, agrandit les jardins en dessinant un second axe perpendiculaire au fleuve s' étageant le long des côtes de Meuse jusqu' au Frédéric Salle, petit , Belvédère chef d' œuvre Rococo aux stucs raffinés des Moretti.
Le long de ce second axe, se déploie un jardin dans le style de Le Nôtre, qui est encadré de jardins intimistes (fin 18ième) composés de labyrinthes (6 km) de charmilles.