Abbaye du Breuil-Benoît
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L'abbatiale du Moyen-Age cistercien... et du miraculeux retour.
Parti en croisade, il craignit n'en jamais revenir... Guillaume de Marcilly, vaillant Chrétien tombé aux mains de l'infidèle Sarrasin.
La foi et la ruse lui permirent de recouvrer la liberté. Alors il offrit une grande abbatiale au monastère dont son père avait aidé la fondation.
Cette église, le Croisé mourut avant qu'elle ne fût achevée et solennellement dédicacée, en 1224. Et vous n'en verrez pas le transept, démoli par suite de l'adjudication du domaine à la Révolution. Toutefois est-elle bien celle de l'inespéré retour.
Impressionnant vaisseau gothique, elle est surtout la seule qui soit restée debout, quand toutes les autres abbatiales, chefs-d'oeuvre de l'architecture cistercienne médiévale normande, sont tombées. N'est-ce pas là le plus beau miracle du Breuil ? Un édifice sobre et sublime, magnifiquement sauvé du péril des siècles.
Non loin, joli fronton triangulaire et gracieux chaînages en brique et pierre, le logis abbatial a l'élégance d'un château Louis XIII. Si son histoire vous éloigne de l'idéal monastique, avouez qu'il n'est pas désagréable à l'oeil.
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